Les travaux conduits au sein de l'ANR PROPICE sont partis de l'hypothèse selon laquelle, au cours du temps, des tensions fortes et multiples se sont manifestées entre d'une part la montée des droits de propriété intellectuelle marquée par un exclusivisme de plus en plus fort, et les besoins de communautés de plus en plus nombreuses d'innovateurs et de créateurs d'autre part.
En croisant des études historiques et empiriques menées sur des champs multiples (les TIC, le vivant et la pharmacie, les biens culturels), PROPICE s’est - notamment - attaché à montrer comment et en quoi les nouveaux communs intellectuels se distinguent des formes classiques de propriété (et notamment de l'exclusivité associée à la propriété intellectuelle), tout en mobilisant certaines des ressources apportées par ces droits.